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ANNE BESURE

Fondatrice de Accemo® | Soins Harmonisants
Experte en accompagnement des traumatismes
Auteure | Illustratrice

Faire de son mieux, c’est déjà un cadeau: une conclusion pour avancer avec confiance.

Dernière mise à jour : 3 oct.

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Tout au long de cette série, nous avons traversé ensemble quelques piliers essentiels de la parentalité: le lien d’attachement, les pleurs comme langage, la réalité du parent suffisamment bon·ne, la sécurité intérieure qui se construit dans le corps… autant de repères pour mieux comprendre ce que vit un bébé, et ce que vit aussi la personne qui en prend soin.

Alors voici, pour terminer, un rappel important:

Il n’est pas nécessaire d’être parfait·e pour être un·e parent soutenant·e. Votre présence, votre humanité, vos ajustements sont déjà de précieuses fondations.


Ce qui compte vraiment...

Au fil des jours, ce qui nourrit un enfant, c’est:

  • La régularité d’une présence sensible.

  • Des réponses imparfaites, mais authentiques.

  • Une capacité à revenir après un moment difficile.

  • Des gestes simples, ancrés dans la relation : une voix, un regard, un contact.


C’est cela qui construit la sécurité intérieure. Et cette sécurité n’a pas besoin de modes d’emploi parfaits pour exister. Elle se tisse dans le réel. Dans la relation. Dans le mouvement.


La place du doute et des émotions.

Douter, se sentir dépassé·e, avoir besoin d’aide, faire des erreurs… font aussi partie de la parentalité. Cela ne signifie pas que vous échouez. Cela signifie que vous êtes en lien, que vous ressentez, que vous vous interrogez, et que vous vous engagez.

Le simple fait de chercher à comprendre ce que vit votre enfant est déjà un acte de présence. Et cela a plus de valeur qu’on ne l’imagine.


Un chemin partagé.

Être parent, ce n’est pas seulement accompagner un bébé dans sa croissance. C’est aussi grandir soi-même. Traverser des émotions anciennes. Revenir à l’essentiel. Rechercher de l’aide, parfois, pour mieux se retrouver.

Dans cette aventure, chaque petit pas compte, et Chaque jour est une occasion de nourrir le lien, ou de le réparer, si besoin.


À retenir: faire de votre mieux, avec sincérité et régularité, est déjà un geste immense. Votre enfant n’attend pas un idéal: il ou elle a besoin de vous, tel·le que vous êtes. Et cela suffit, pour construire un lien solide, vivant, et profondément humain.


Pour celles et ceux qui découvrent ces notions après coup…

Cette série s’adresse à toutes les personnes engagées dans une parentalité vivante, imparfaite, profondément humaine. Mais peut-être lisez-vous ces mots alors que votre enfant a déjà grandi. Peut-être ressentez-vous un pincement au cœur en découvrant tout cela: un mélange de regrets, de tristesse, de "si j’avais su… "

Si c’est votre cas, vous n’êtes pas seul·e.

Le prochain article est pour vous. Il ouvre un espace de reconnaissance et de réparation intérieure, sans jugement, sans injonction. Car l’amour donné, même à tâtons, même dans l’inconscience, laisse des traces. Et il est encore possible de tisser du lien, autrement.


Chaleureusement,


Anne


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